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ROMANO, Violoniste

Romano

"ROMANO" Dezsö Balogh, violoniste virtuose hongrois est actuellement chef d'orchestre au célèbre cabaret russe à Paris "Raspoutine".

Avec son accent hongrois, ses gestes faussement désinvoltes, le regard en embuscade sur lequel frémit parfois un sourire ironique, il vous embarque volontiers en balade dans sa vie. Pour peu que vous adoptiez son rythme.

"Mon coeur est un violon" lance t'il en s'excusant presque de l'aveu.

Son fameux "don" s'est révélé un jour dans la maison familiale à Budapest. Dans les années 50, son père, virtuose du cymbalum, découvre stupéfait l'enfant rejouer à l'instinct les airs du répertoire d'Europe centrale : assis dans un coin avec un violon, Romano, haut comme trois pommes, écoutait ... et retenait déjà toutes les notes. Une oreille parfaite !

La voie est alors toute tracée : quinze ans au Conservatoire national où il se forge une technique hors pair et se confronte aux plus grandes oeuvres. Pourtant, le son qu'il tire de son instrument, celui qui enchantera plus tard le monde entier, a des origines plus charnelles : "C'est ma mère qui m'a donné l'âme et le sentiment de la mélodie. Elle qui chantait remarquablement le folklore hongrois, ignorait qu'elle était dotée d'une voix exceptionnelle" se souvient-il encore ému.

A 23 ans, sa vie de musicien classique bascule. le directeur d'un palace d'Helsinky l'engage; il devient populaire.
Quelques années plus tard, à Paris, "la plus belle ville du monde", sa carrière explose.

Ce prince de la musique slave, si perfectionniste, n'a jamais cessé de vénérer le classique: "J'aime les romantiques et je joue régulièrement Wieniawski, Tchaikovski, Dvorak, Mendelsohn ..."

Les Yvelines sont devenus sa terre d'adoption. Il aime retrouver ses amis au quartier Saint-Louis, à Versailles et veille tendrement sur ses deux filles, qui étudient le piano au Conservatoire de Versailles dans la classe de Francis Vidil. De là naitra une rencontre et une profonde amitié entre ces deux artistes.

Aujourd'hui, c'est donc au "Raspoutine" que célébrités et anonymes viennent écouter le violoniste. Lui, l'artiste, ne fait aucun mystère de cette vie sans frontière qu'il voue à la musique et qu'il continue à défendre.

L'artiste et les concerts Eol

21 octobre 1997 Tzigane & Orgue Francis VIDIL, orgue  
28 novembre 1999 Romance italienne & Orgue Francis VIDIL, orgue  
16 octobre 2004 5ème Route des Orgues
(Eglise de Dampierre)
Romano et son orchestre Tzigane  
12 juin 2005 Orchestre Tzigane & Orgue Ses musiciens de l'orchestre du Raspoutine
Francis VIDIL, orgue
 


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