Jacques
BUGARD, compositeur et musicien
A 10 ans, titulaire
d'un prix de violon à l'Ecole Nationale de Musique de Pau, Jacques
BUGARD pratique activement la musique de chambre en duo, quatuor…
C'est ainsi qu'il s'oriente vers la pratique de l'alto, et à 18 ans, poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Paris où il obtient un prix. |
En 1938, il est membre de l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris dirigé par Charles Münch dans cette merveilleuse salle historique de l'ancien conservatoire, puis au Théâtre des Champs-Elysées. Chaque année, dès 1945, il participe à des concerts et à des enregistrements chez Decca à Londres, ville qui se relève de ses décombres. Par la suite, c'est avec les Concerts Lamoureux et les Concerts Colonne qu'il effectue des tournées en Espagne et en Scandinavie. C'est ainsi qu'il est associé à des créations contemporaines : Stabat Mater, Concerto champêtre, Aubade de Francis Poulenc ; les Choéphores et la Création du Monde de Darius Milhaud ; d'Arthur Honegger : le Roi David, Jeanne au Bûcher, le Soulier de Satin de Paul Claudel, création à la Comédie Française avec les deux auteurs, sous la direction d'André Jolivet. D'autres créations au Théâtre des Champs Elysée : Ballets sous la direction de Roland Petit comme Le Loup de Henri Dutilleux, Les Forains de Henri Sauguet. Du même André Jolivet, le concerto pour Ondes Martenot, le concerto de piano… Par ailleurs, des œuvres orchestrales d'Olivier Messiaen, Maurice Duruflé, et d'autres compositeurs : Bartók, Stravinsky, Prokofieff, Martinù… Concerts et enregistrements fréquemment produits avec le Chœur Elisabeth Brasseur. C'est en mémoire de cette dernière et en amitié avec son Ensemble d'aujourd'hui dirigé par Antoine Sébillotte que Jacques Bugard dédie la Messe Poème de Notre-Dame du Cénacle prochainement enregistrée. A son retour de
captivité, il entreprend des études d'écriture avec Simone Plé-Caussade,
professeur de contrepoint et fugue au Conservatoire National Supérieur
de Paris. C'est à Rabat qu'il
débute 30 années de direction de Conservatoire ; puis ce sera l'Institut
National des Arts d'Abidjan, l'Ecole Nationale de Musique de Pau et
enfin le Conservatoire National de Région de Versailles de 1972 à 1984.
Il se consacre aujourd'hui encore à la composition, essentiellement à celle d'Oratorios : Le Retable d'Issenheim de Mathias Grünewald au Musée de Colmar. La Vie et les Miracles de Saint Martin, d'après les tapisseries flamandes de la Collégiale de Montpezat de Quercy, le Chemin de la Croix de Paul Claudel, un Stabat Mater, Regards croisés sur l'Evangile de Saint Luc… mais aussi des œuvres de musique profane, des mélodies sur des poèmes de Pierre de Ronsard, Rabindranah Tagore, Paul Claudel, Pierre Emmanuel, Federico Garcia Lorca, André Tardieu, Roland Nadaus… et des œuvres instrumentales. En 2005, année de ses 84 ans, il achève la partition d'un drame lyrique en sept tableaux: La Danse de Salomé de Charles A. Evans. En avant première mondiale : deux œuvres majeures de Jacques Bugard " Messe-poème
de Marie au Cénacle " En découvrant en 1947 les merveilles poétiques
dont cette Messe est particulièrement riche, Jacques Bugard a composé
un ensemble pour sextuor vocal et chœur illustrant des textes extraits
des Psaumes 5 et 44, du Cantique des Cantiques, d'Isaïe, de l'Ecclésiaste,
de l'Evangile et des Actes des Apôtres de Saint Luc. " Stabat Mater
" La mère se tient debout au pied de la croix. Composition du XIIIème
siècle, l'un des joyaux de la musique grégorienne. |
L'artiste et les concerts Eol
5 novembre 2005 | Choeur & Orchestre | Les
Choeurs Elisabeth BRASSEUR Quintette à vents ANACROUSE |