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Yves SÉVÈRE, facteur d'orgues

Il était une fois un solide breton qui, à sa naissance, ne paraissait pas destiné à la facture d'orgues, si ce n'est que Dame Nature l'avait doté d'une oreille remarquable et de poumons puissants qui ont été appréciés au Service militaire accompli dans la musique, à la clarinette.

Orienté vers la facture d'orgues dès l'âge de douze ans par sa rencontre avec un spécialiste éminent, Pierre Chéron*, Yves SÉVÈRE a été très vite chargé de l'entretien puis de la construction de divers instruments.

Il lui a fallu se débrouiller seul, souvent loin de l'atelier et trouver des solutions aux problèmes complexes d'alimentation en vent et de fonctionnement mécanique. Personne n'était là pour lui dire : " cela ne s'est pas fait " ou " ce n'est pas sûr que cela marche ".

Yves SEVERE, facteur de l'orgue EOL
Habitué à souffler dans les tuyaux, même très gros, pour préparer ou contrôler leur harmonisation, ce qui va plus vite et mieux que de les poser sur un mannequin**, Yves SEVERE a très vite pensé que les organistes seraient heureux de pouvoir produire leur son avec une sensibilité et un art des nuances que les instrumentistes à vent sont à même d'offrir.

Il s'agissait de trouver comment rendre subtiles et variées l'attaque du son et sa terminaison pour obtenir un son de grande beauté.

Une alimentation en air à basse pression et abondante peut concourir à ce résultat sous réserve que l'organiste ait en quelque sorte le doigt sous le tuyau.

Il fallait pour cela aussi des mécaniques sensibles, légères, sans inertie, que la basse pression sur les soupapes allait justement permettre de réaliser, même en tirant beaucoup de jeux et en accouplant les claviers.

C'est ainsi que rapidement s'est amorcée, chez Yves SÉVÈRE, une recherche sur l'alimentation en vent, sur la régulation de la pression d'air, adaptant instantanément celle-ci à la demande de vent, sur les soupapes - pour lesquelles il s'est montré très inventif - et sur la mécanique reliant la touche -donc le doigt de l'organiste - à la soupape.

Il en résulte également une richesse de timbre pour les jeux de tuyaux qui leur confère du caractère et au besoin une puissance et une présence peu communes.

Très vite, Yves SEVERE avait conçu et construit un grand " positif " de concert, démontable en éléments aisément transportables et vite remonté, qui a contribué à éveiller à l'orgue toutes sortes de publics, dans des lieux de vacances, des Maisons de Jeunes, des salles des fêtes, des églises, des Salons de la Musique, etc.

Cet orgue a été utilisé comme soliste ou avec orchestre dans de nombreux concerts.

Ce positif de 6 jeux aux nombreuses possibilités sonores et surprenant de puissance a servi de prototype à une lignée d'instruments à un ou deux claviers.

L'orgue EOL en est l'aboutissement et témoigne de quarante années de recherche, d'innovation et de conscience professionnelle.

* Le nom de Pierre Chéron demeure attaché à la restauration exemplaire du grand orgue historique de St Maximim de Provence, à la fin des années cinquante,

** petit orgue d'établi simplifié sur lequel on plante les tuyaux pour les faire parler

Le fonctionnement de l'orgue
Le facteur d'orgues
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