Le sommier
4.
Le faux sommier et le buffet
Au-dessus de ce que nous avons comparé à une terrasse, il y a une
sorte de pergola, c'est le faux sommier, parfois appelé le tamis,
ensemble de planches en bois percées de gros trous qui reçoivent les
pieds coniques des tuyaux et les maintiennent ainsi fermement à la
verticale.
Des petits poteaux maintiennent les planches des faux sommiers à une
hauteur choisie au-dessus des chapes.
Les plus gros tuyaux ne pourraient être assez bien maintenus par le
faux sommier. Ils sont attachés à une charpente spéciale solidaire
du buffet, le meuble en bois plus ou moins élégant selon le goût de
l'architecte, les habitudes et le style de l'époque qui remplit naturellement
la fonction de contenir toutes les parties de l'orgue, sauf la soufflerie
et les gros réservoirs dans le cas des plus grands instruments.
Avec une charpente intérieure il reçoit les claviers manuels et leur
mécanique, le pédalier et sa propre mécanique, les sommiers, les tirages
de jeux, les jeux et les tuyaux.
Le plafond du buffet protège les tuyaux de la poussière et relativement
bien des fientes d'oiseaux et des pigeons morts, source de bien des
ennuis pour les orgues sans moitié supérieure du buffet.
La mode des années 1930 à 1960, de ne pas mettre de plafond au buffet
est heureusement abandonnée. En plus, elle compliquait l'harmonisation
de l'orgue.
Le sommier
de l'orgue Eol
Dans l'orgue Eol, aux deux claviers manuels correspond un sommier
unique avec 112 gravures parallèles, larges dans les basses,
plus étroites dans les dessus, les sons aigus nécessitant moins
de vent. Ces gravures sont disposées en alternance : en partant
de la gauche on trouve le 1er Do du 1er clavier, le 1er Do du
2ème clavier, le 1er Do# du 1er clavier, le 1er Do # du 2ème
clavier et ainsi de suite. On obtient ainsi une homogénéité
sonore en toutes circonstances.
Le
fonctionnement de l'orgue
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Le
sommier 5 sur 5
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Le
facteur d'orgues
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